Plongeons ensemble au cœur de l’univers impitoyable de The Last of Us avec une analyse approfondie de son deuxième épisode, un jalon crucial qui a captivé les passionnés de culture geek et les néophytes du genre post-apocalyptique. Après un premier épisode poignant, l’attente était palpable pour découvrir comment la série allait développer son récit mêlant habilement horreur viscérale, drame humain intense et une narration portée par des personnages inoubliables. Intitulé de manière on ne peut plus explicite, « Infected » nous plonge sans détour dans la menace omniprésente qui ronge ce monde : le Cordyceps. Cet épisode s’avère être un moment clé pour appréhender l’étendue du désastre et les défis qui attendent nos protagonistes. Nous allons décortiquer pour toi, lecteur avide de réflexions et d’analyses, les éléments marquants de sa mise en scène, les subtilités du développement des personnages en comparaison avec le jeu vidéo iconique, les clins d’œil dissimulés pour les fans, l’évolution complexe de la relation entre Joel et Ellie, le réalisme glaçant de la propagation virale, sans oublier les réflexions philosophiques et psychologiques que cette œuvre soulève avec brio. Accroche-toi, car le voyage au sein de cet épisode infecté promet d’être riche en émotions et en révélations.
Infected : Un Résumé Sombre de l’Épisode 2
L’épisode s’ouvre sur une séquence glaçante qui nous transporte en 2003 à Jakarta, en Indonésie. Nous y rencontrons le docteur Ratna Pertiwi, une mycologue experte, confrontée à un cas des plus alarmants : un humain infecté par l’Ophiocordyceps. La découverte d’une morsure humaine sur le cadavre et la présence de filaments fongiques dans la bouche de la victime révèlent une mutation terrifiante du champignon. L’enquête mène à une usine de farine et de céréales, identifiée par la scientifique comme un substrat idéal pour le développement du Cordyceps. Face à la violence soudaine de la personne infectée et à la disparition de plusieurs de ses collègues, le diagnostic du docteur Pertiwi est sans appel : il n’existe aucun remède, et la seule solution envisageable pour stopper la propagation est de bombarder Jakarta, une décision radicale qui souligne d’emblée la gravité de la situation. Cette introduction offre une perspective globale sur l’épidémie, contrairement au jeu qui se concentre initialement sur les États-Unis, ancrant ainsi le récit dans une réalité potentiellement plus tangible.
Nous retrouvons ensuite, en 2023, Joel, Tess et Ellie quittant la zone de quarantaine de Boston. Ellie, qui n’a jamais connu le monde extérieur, s’émerveille devant le paysage dévasté de la ville bombardée. Son innocence et sa curiosité offrent un contraste saisissant avec la dureté et la méfiance de Joel et Tess, dont les expériences passées ont façonné des instincts de survie aiguisés. Tess révèle alors une information cruciale : le Cordyceps ne se contente pas de se propager par des spores (comme dans le jeu), mais forme également un réseau de filaments souterrains, connectant les infectés sur de longues distances et les alertant de la présence de personnes non infectées. Cette modification du mode de propagation, privilégiant des vrilles tentaculaires à des spores flottantes, rend la menace des infectés encore plus insidieuse et omniprésente.

Le trio se réfugie dans un musée abandonné, ignorant le danger qui s’y cache. C’est là qu’ils rencontrent pour la première fois les terrifiants Clickers, des infectés au stade avancé qui ont perdu la vue et se repèrent grâce à l’écholocation, produisant un claquement sonore distinctif. La tension monte crescendo dans cette séquence sombre et angoissante, culminant avec Ellie se faisant mordre par l’une de ces créatures. Cet événement ravive les craintes de Joel quant à la possible infection de la jeune fille.
Finalement, ils atteignent le Capitole de l’État, lieu de rendez-vous avec les Lucioles, mais découvrent avec horreur que ces derniers ont été massacrés. C’est dans ce contexte tragique que Tess révèle à Joel et Ellie qu’elle a également été mordue. Cependant, elle constate que la blessure d’Ellie, infligée trois semaines auparavant, a déjà cicatrisé, renforçant l’idée de son immunité. Consciente de son sort, Tess implore Joel de mener Ellie jusqu’à Bill et Frank, d’autres contrebandiers qui pourront l’aider à atteindre les Lucioles situés plus à l’ouest. Alors qu’un groupe d’infectés se rapproche, alerté par les événements, Tess prend une décision ultime et héroïque : elle se sacrifie en piégeant le bâtiment avec de l’essence et des grenades, se faisant exploser avec la horde pour permettre à Joel et Ellie de s’échapper. La mort de Tess marque un tournant majeur dans le récit, forçant Joel à accepter sa responsabilité envers Ellie et à poursuivre la mission.
Mise en Scène : L’Art de Peindre l’Apocalypse
La mise en scène de cet épisode est un véritable tour de force, contribuant de manière significative à l’atmosphère oppressante et à l’immersion du spectateur dans ce monde désolé. L’utilisation de la lumière et de l’ombre est particulièrement frappante. Dès la scène d’ouverture, Ellie est baignée d’une lumière presque divine dans une position fœtale, tandis que Joel et Tess restent dans l’obscurité, symbolisant leurs appréhensions et leurs doutes quant à la jeune fille. Plus tard, Tess se tient littéralement entre la lumière et l’ombre, une image qui pourrait refléter son changement de perspective et son passage du scepticisme à l’espoir. L’impression visuelle globale de l’épisode est celle d’un monde magnifiquement désolé, avec des décors particulièrement réussis, à l’image du hall d’hôtel inondé, dont la conception s’inspire directement du jeu vidéo.

Les choix de cadrage et les mouvements de caméra renforcent la tension narrative. La première image d’Ellie vue de haut, presque comme un « œil de Dieu« , pourrait suggérer son importance potentielle dans cet univers. L’utilisation fréquente d’une caméra à l’épaule, souvent instable, donne une impression de mouvement constant et d’urgence, reflétant la précarité de la situation des personnages. Les gros plans sur les visages expriment la vulnérabilité et les émotions intenses des protagonistes, tandis que les plans larges soulignent l’immensité et la désolation du paysage post-apocalyptique.
Le rythme de l’épisode est savamment dosé. Bien qu’il contienne des séquences d’action intenses, notamment lors de la rencontre avec les Clickers et du sacrifice de Tess, l’épisode prend également le temps de développer les personnages et leurs interactions, créant ainsi un équilibre entre contemplation et brutalité. Cette approche permet au spectateur de s’attacher aux protagonistes et de ressentir pleinement l’impact des événements tragiques.
Enfin, l’impact visuel des décors et des créatures infectées est indéniable. La fidélité de la série aux environnements du jeu est remarquable, que ce soit dans la reproduction du hall d’hôtel ou du musée. Le maquillage et l’interprétation physique des Clickers sont particulièrement convaincants, rendant ces créatures véritablement cauchemardesques. La série parvient même à trouver une certaine beauté dans la décomposition et la nature qui reprend ses droits sur le monde.
Personnages : Évolution et Divergences avec le Jeu Vidéo
Dans cet épisode, l’évolution des personnages de Joel, Ellie et Tess est palpable, tout en présentant quelques différences notables par rapport au jeu vidéo The Last of Us Part I. Joel se montre toujours aussi réticent à s’attacher à Ellie, son attitude distante et parfois brusque rappelant la douleur de la perte de sa fille Sarah. On perçoit une certaine froideur émotionnelle après son explosion de colère dans l’épisode précédent. Son scepticisme quant à l’existence d’un remède et son désir initial d’abandonner la mission soulignent son désespoir et son manque de foi en l’avenir. Son personnage est profondément marqué par son passé, ce qui influence grandement ses interactions avec Ellie et sa résistance initiale à prendre soin d’elle.
Ellie, quant à elle, révèle une curiosité troublante pour la violence et une certaine familiarité avec la mort, admettant que tuer les infectés n’est pas toujours difficile pour elle. Elle cache à Tess la présence de Riley lors de la morsure au centre commercial. Malgré le contexte apocalyptique, elle conserve des moments d’émerveillement et un instinct naturel de découverte, contrastant avec le pragmatisme désabusé des adultes. Son personnage est complexe, oscillant entre vulnérabilité et une résilience surprenante, laissant entrevoir un passé difficile.
Tess connaît une évolution significative dans cet épisode. Initialement sceptique quant à l’immunité d’Ellie, elle devient progressivement plus convaincue au fil des événements. Sa détermination à mener à bien la mission et son sacrifice final pour protéger Joel et Ellie témoignent d’un courage et d’un espoir naissants. On perçoit également les sentiments unilatéraux qu’elle éprouve pour Joel. Son arc narratif dans cet épisode la voit passer d’une contrebandière endurcie à une femme trouvant une lueur d’espoir dans le potentiel d’Ellie, aboutissant à un acte de sacrifice ultime.
En comparant ces dynamiques avec le jeu, plusieurs différences se distinguent. L’ouverture à Jakarta est une addition majeure absente du jeu. La conversation entre Joel et Ellie dans l’hôtel est similaire, mais Tess est présente dans la série. La séquence du musée et l’introduction des Clickers restent globalement fidèles au jeu. Cependant, Tess est mordue par un Clicker dans la série, contrairement au Runner du jeu. Le sort des Lucioles au Capitole diffère également : ils sont tués par des infectés dans la série, et non par la FEDRA comme dans le jeu. De même, Tess demande à Joel d’emmener Ellie à Bill et Frank, alors que dans le jeu, elle le supplie de la conduire à Tommy. Enfin, la mort de Tess face à une horde d’infectés est une divergence significative de sa confrontation avec la FEDRA dans le jeu. Ces changements suggèrent une volonté des créateurs d’adapter le récit pour le format télévisuel et potentiellement d’orienter différemment les futurs développements de l’histoire.
Easter Eggs : Les Clins d’Œil pour les Initiés
L’épisode 2 regorge de clins d’œil subtils et de références directes au jeu vidéo original, un régal pour les fans de la première heure. On retrouve ainsi Ellie mentionnant son incapacité à nager, un élément récurrent dans le jeu où Joel doit souvent l’aider à traverser des plans d’eau. La conversation à l’hôtel entre Ellie et Joel est presque une réplique exacte d’une scène du jeu, bien que Tess soit présente dans la version télévisée. La vue de Boston qu’Ellie contemple après avoir échappé au musée est une reproduction fidèle de celle du jeu. Le couteau à cran d’Ellie est identique à celui qu’elle porte dans le jeu, et son origine est évoquée, faisant référence au DLC « Left Behind« . La présence de portes verrouillées à l’hôtel rappelle les moments où Joel devait soulever Ellie pour qu’elle puisse les ouvrir de l’intérieur dans le jeu. Lorsque Joel donne un morceau de tissu à Ellie pour soigner sa blessure, cela fait écho au système de fabrication de kits de soins présent dans le jeu. Même le style des sous-titres utilisés dans l’épisode ressemble fortement à celui des sous-titres du jeu. On peut également apercevoir une girafe en peluche, un possible clin d’œil à une rencontre marquante du jeu. Le hall de l’hôtel inondé est clairement inspiré de celui du jeu.
Enfin, une exposition sur la guerre de Sécession dans le musée apparaît également dans le jeu. Pour les connaisseurs de l’univers de Naughty Dog, le briquet de Tess est un hommage subtil à celui de Sam Drake dans Uncharted 4: A Thief’s End. Tous ces détails enrichissent l’expérience des fans en leur offrant un sentiment de familiarité et en témoignant du respect des créateurs pour le matériau d’origine.
Principaux Easter Eggs de l’Épisode 2
| Easter Egg | Référence au Jeu Vidéo |
|---|---|
| Ellie ne sait pas nager | Joel doit souvent l’aider à traverser l’eau. |
| Conversation à l’hôtel | Scène similaire sans Tess. |
| La vue de Boston | Réplique exacte et vue identique. |
| Le couteau d’Ellie | Identique à celui du jeu, appartenait à sa mère (DLC Left Behind). |
| Portes verrouillées à l’hôtel | Référence à Joel soulevant Ellie pour ouvrir les portes. |
| Kits de soins | Joel donne un chiffon à Ellie, référence au système de craft. |
| Le briquet de Tess | Modèle du briquet de Sam Drake dans Uncharted 4. |
| Sous-titres | Style similaire aux sous-titres du jeu. |
| Girafe en peluche | Possible référence à une rencontre dans le jeu. |
| Hall de l’hôtel inondé | Design inspiré du jeu. |
| Exposition Guerre Civile | Présente dans le musée du jeu. |
Joel et Ellie : Une Relation Naissante au Milieu du Chaos
La relation entre Joel et Ellie commence à peine à se dessiner dans cet épisode, mais les premières interactions sont déjà riches en tension et en potentiel. Joel et Tess se montrent initialement méfiants envers Ellie, craignant qu’elle ne se transforme malgré sa blessure cicatrisée. Ellie, avec son sarcasme et ses tentatives d’engager la conversation, se heurte souvent à la rudesse de Joel. On observe des moments subtils où Joel semble être rappelé de sa fille Sarah en interagissant avec Ellie. Ces premières interactions sont marquées par la méfiance et le manque de confiance, mais la personnalité d’Ellie commence déjà à fissurer la carapace de Joel.

Face aux dangers et aux révélations, leur dynamique évolue progressivement. Joel hésite initialement à donner une arme à Ellie, un aspect fidèle au jeu. La conversation maladroite entre eux à l’hôtel illustre leur difficulté à communiquer et à se connecter. Cependant, lorsque Ellie est mordue une seconde fois et ne se transforme pas, Joel et Tess commencent à croire à son immunité, un événement qui marque un léger tournant dans leur perception de la jeune fille. Ces expériences partagées face au danger et la preuve grandissante de l’immunité d’Ellie amorcent un subtil changement dans leur relation, instaurant un début de dépendance mutuelle.
Les thèmes de la perte, de la protection et de la survie constituent les fondations de leur lien naissant. La nature surprotectrice de Joel découle directement de la mort de Sarah. Les pertes passées d’Ellie pourraient expliquer son besoin de connexion et sa remarquable résilience. Leur objectif commun d’atteindre les Lucioles, bien que la motivation initiale de Joel soit principalement transactionnelle, les pousse à avancer ensemble. Ces thèmes sous-jacents créent un terreau fertile pour le développement de leur relation, même s’ils n’en sont pas encore pleinement conscients.
Le Réalisme de l’Infection : Quand la Science Fait Froid dans le Dos
L’épisode 2 explore de manière plus approfondie le réalisme de la propagation du Cordyceps. La scène d’ouverture établit clairement que l’épidémie a débuté par de la farine contaminée dans une usine de Jakarta. La série introduit également le concept de vrilles fongiques souterraines comme principal moyen de connexion et de propagation entre les infectés, remplaçant les spores du jeu. Cette idée d’un « esprit de ruche » parmi les infectés, rendu possible par ce réseau tentaculaire, renforce la menace qu’ils représentent. Cette approche des vrilles, plus visuellement marquante et peut-être plus ancrée dans la biologie fongique réelle, offre une explication à l’interconnectivité des infectés, contrairement aux spores du jeu. L’existence réelle du Cordyceps, bien qu’il n’infecte pas les humains de cette manière, ajoute une dimension de réalisme glaçant à la série.
Le comportement des infectés est dépeint comme un mélange d’instinct animal et d’une coordination due à cet esprit de ruche. Les Runners sont rapides et agressifs. Les Clickers, aveugles, utilisent l’écholocation pour se repérer. L’introduction du concept d’esprit de ruche suggère un certain niveau de coordination entre eux. La scène du « baiser zombie » avec Tess reste sujette à interprétation quant à son réalisme et son objectif, mais pourrait impliquer une méthode de transmission fongique plus directe ou une connexion entre infectés. La série parvient à rendre les infectés à la fois instinctifs et potentiellement coordonnés, les transformant en une menace redoutable.
En comparant cela aux connaissances scientifiques actuelles, on sait que le Cordyceps existe réellement et infecte principalement les insectes. La possibilité d’une adaptation des champignons aux températures plus chaudes en raison du changement climatique est évoquée par des experts, bien qu’un saut vers l’infection des mammifères soit considéré comme très improbable à court terme. La propagation des infections fongiques se fait généralement par des spores ou un contact direct. L’idée de bombarder des zones infectées pour éliminer les spores fongiques est jugée peu pratique par les scientifiques. Bien que la série prenne des libertés avec la rapidité de la mutation et l’infection humaine du Cordyceps, elle s’appuie sur des concepts scientifiques réels, rendant le point de départ de l’épidémie quelque peu plausible dans un scénario hypothétique de changement climatique significatif.

Réflexions Philosophiques et Psychologiques : Au-Delà de la Survie
Au-delà de l’action et de l’horreur, l’épisode 2 de The Last of Us soulève des questions philosophiques et psychologiques profondes. La nature humaine face à l’apocalypse est mise en lumière à travers les actions des personnages. Le sacrifice de Tess pour le potentiel remède qu’incarne Ellie interroge sur la valeur de la vie individuelle face au salut de l’humanité. L’attitude initiale de Joel, centrée sur la survie et l’accomplissement de son contrat avec les Lucioles, contraste avec cet altruisme. Le flashback à Jakarta, avec la décision radicale envisagée de bombarder la ville, pose la question de la préservation de l’humanité à tout prix, même au prix de vies innocentes. L’épisode explore ainsi la manière dont les individus et les sociétés hiérarchisent leurs valeurs face à une menace existentielle.
Les thèmes du sacrifice, de l’espoir et du deuil sont omniprésents dans ce monde dévasté. Le sacrifice ultime de Tess est motivé par une lueur d’espoir en un futur meilleur grâce à Ellie. Le deuil des pertes passées entrave la capacité de Joel à embrasser cet espoir. Ellie, malgré son jeune âge, apparaît comme un symbole de résilience et un potentiel porteur d’espoir pour l’avenir. L’épisode aborde ainsi les thèmes lourds du sacrifice, de la persistance de l’espoir même dans le désespoir, et de l’impact durable du deuil sur la capacité des individus à se connecter et à aller de l’avant.
L’impact psychologique du trauma est également un élément central. Joel est émotionnellement indisponible et craint l’attachement en raison de la mort de Sarah. Le passé d’Ellie et son immunité pourraient être à l’origine d’un sentiment de culpabilité du survivant. La désespoir de Tess et son désir de rédemption ou un sentiment de culpabilité pourraient motiver ses actions. Les traumatismes passés des personnages influencent considérablement leurs actions présentes et leurs relations, soulignant les cicatrices psychologiques laissées par l’apocalypse.
Un Épisode Captivant qui Honore son Héritage
En conclusion, l’épisode 2 de The Last of Us se révèle être un moment télévisuel captivant qui réussit l’équilibre délicat entre fidélité à son matériau d’origine et adaptation pertinente pour le petit écran. La mise en scène immersive, le développement nuancé des personnages (malgré quelques divergences avec le jeu), les nombreux clins d’œil pour les fans, l’évolution subtile mais prometteuse de la relation entre Joel et Ellie, et le réalisme glaçant de la menace infectée font de cet épisode une réussite. La mort tragique de Tess marque un tournant narratif majeur, propulsant Joel et Ellie sur un chemin incertain mais inévitable. The Last of Us continue de prouver qu’elle est bien plus qu’une simple série de science-fiction post-apocalyptique ; elle explore avec brio la nature humaine, le sacrifice, l’espoir et la complexité des relations dans un monde au bord du gouffre, transcendant ainsi les frontières du genre de la culture geek pour toucher un public plus large.





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